Tout le monde devrait pouvoir participer à la politique, mais le règlement du Parlement bruxellois adopte une perspective exclusivement masculine. Pour le rendre plus inclusif, Agora.Brussels a proposé une révision. Cette proposition a été signée par des partis de la majorité et pourrait donc être adoptée. Malheureusement, le président et le vice-président du Parlement n’ont guère envie de convoquer une commission sur le règlement, ce qui rend très improbable le vote de cette proposition pourtant indispensable.
La région de Bruxelles est largement dominée par des représentation cis-masculine dans l’espace public et au-delà. Cela s’explique en partie par le fait que, pendant des siècles, les femmes et personnes non binaires n’ont pas eu l’espace qui leur revenait dans l’écriture de notre histoire. Pour rendre l'histoire actuellement écrite plus inclusive, un changement de mentalité est nécessaire. Des ajustements linguistiques peuvent aider dans ce processus. C'est pourquoi Agora.Brussels a initié une proposition de modification du règlement du Parlement bruxellois. Actuellement, ce règlement n’utilise que le genre masculin et les pronoms personnels masculins, mais l'espace politique n'appartient pas uniquement aux hommes.
Agora.Brussels souhaite modifier ce règlement pour mettre en valeur la diversité parmi les Bruxellois·e·s. Nous voulons renforcer l’inclusion politique en indiquant clairement que ce texte démocratique concerne tous les genres. Cela répond à la volonté transversale d’une société inclusive exprimée dans les différentes résolutions de l’Assemblée Citoyenne Bruxelloise. Agora.Brussels ne plaide pas seulement pour plus d'égalité le 8 mars, mais en cette journée internationale des femmes, nous souhaitons y accorder une attention particulière. La langue est utilisée chaque jour, c’est pourquoi écrire de manière inclusive est une première étape importante. Il serait donc exemplaire qu’une institution démocratique comme le Parlement bruxellois prenne l’initiative en la matière.
La journée des femmes est importante dans la lutte pour l'égalité des droits, mais l'engagement en faveur de plus d'inclusion est un travail quotidien. Ainsi, grâce au travail assidu de La Ligue des Travailleuses Domestiques, une attention accrue a été portée aux personnes sans papiers dans les parties les plus précaires de notre économie. L'exploitation du personnel domestique est une préoccupation qui est également abordée dans la résolution citoyenne sur le travail. Agora.Brussels a donc voté contre une ordonnance qui protège insuffisamment les droits des migrant·e·s économiques.
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